Ce qu’il faut savoir pour traduire une sentence arbitrale dans un contexte international

Ce qu’il faut savoir pour traduire une sentence arbitrale dans un contexte international
Facebook
LinkedIn

Vous êtes avocat, juriste d’entreprise ou conseil dans un dossier de contentieux transfrontalier, et vous avez besoin de faire traduire une sentence arbitrale ? Ce document, central dans les procédures d’arbitrage international, doit être compris, reconnu, voire exécuté au-delà des frontières. Sa traduction nécessite une rigueur absolue, tant sur le plan juridique que linguistique.

Voici pourquoi vous ne pouvez pas vous permettre d’erreurs.

Une sentence arbitrale engage des obligations juridiques précises

Rendue par un tribunal arbitral, la sentence arbitrale a valeur de décision finale et obligatoire pour les parties. Elle peut être utilisée :

  • dans le cadre d’une procédure d’exequatur pour obtenir l’exécution forcée de la sentence dans un autre pays ;
  • comme pièce dans une procédure judiciaire ou administrative étrangère ;
  • à l’appui d’une négociation post-contentieuse ou d’un règlement amiable transfrontalier.

Chaque mot compte. Une formulation imprécise peut entraîner un rejet, une mauvaise interprétation ou, pire, des conséquences financières et procédurales importantes pour votre client.

Traduction juridique : rigueur terminologique et maîtrise du droit comparé

Traduire une sentence arbitrale ne consiste pas à en faire une version littérale. Il faut :

  • maîtriser le langage spécifique de l’arbitrage (lex arbitri, exequatur, dispositif, tribunal composé, etc.) ;
  • respecter la structure logique du raisonnement juridique, souvent complexe et technique ;
  • rendre compréhensibles des concepts propres à un système juridique dans un autre cadre national ;
  • adapter la formulation pour qu’elle soit recevable devant les juridictions ou administrations visées.

Cela suppose non seulement une parfaite connaissance des langues concernées, mais surtout une solide expertise en droit des affaires internationales, droit procédural et droit comparé.

Cas concret : exécution d’une sentence arbitrale devant une autorité fiscale étrangère

Un cabinet d’avocats basé à Paris a récemment confié à Legal 230 la traduction d’une sentence arbitrale rédigée en français, dans le cadre d’un différend entre deux sociétés européennes. La sentence devait être produite devant une autorité fiscale néerlandaise, dans le contexte d’un litige portant sur des retenues à la source.

La traduction devait refléter fidèlement les enjeux fiscaux tranchés par le tribunal arbitral, tout en respectant les exigences techniques et la terminologie du droit fiscal néerlandais. Une simple approximation dans l’interprétation d’un alinéa aurait pu fragiliser la position du client. Grâce à une traduction juridique rigoureuse, le document a été reconnu comme valable et la procédure a pu se poursuivre sans entrave.

Pourquoi confier cette mission à des traducteurs juridiques spécialisés ?

Un traducteur généraliste, même expérimenté, ne pourra pas :

  • identifier les équivalents juridiques pertinents entre deux systèmes de droit ;
  • sécuriser le style juridique attendu dans le pays destinataire ;
  • garantir une cohérence entre les termes techniques, les références légales et les effets juridiques attendus.

Chez Legal 230, nous mobilisons exclusivement des traducteurs formés au droit international et à l’arbitrage, qui travaillent dans leur langue maternelle et selon les normes imposées par les institutions arbitrales (CNUDCI, CCI, CIRDI, LCIA…).

Vous avez une sentence arbitrale à traduire ? Sécurisez sa portée internationale.

Une sentence arbitrale n’est pas un document comme les autres. Sa traduction engage votre responsabilité et peut avoir un impact direct sur vos procédures, vos délais et vos résultats.

👉 Faites appel à Legal 230 pour une traduction juridique précise, fiable et parfaitement adaptée aux exigences de l’arbitrage international.