Traduction juridique et cybersécurité : comment protéger les documents sensibles envoyés à la traduction ?

Traduction juridique et cybersécurité
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Traduction juridique et cybersécurité : un duo devenu incontournable pour protéger vos documents sensibles. Lorsque vous partagez contrats, décisions, dossiers de contentieux ou pièces confidentielles pour une traduction, vous exposez des informations à haut risque. Et dans un contexte où les cyberattaques se multiplient, une simple pièce jointe peut suffire à compromettre la sécurité de votre organisation.

Protéger vos documents pendant la traduction n’est donc pas seulement une bonne pratique : c’est une exigence de conformité et de sécurité juridique.

Traduction juridique et cybersécurité : un enjeu critique pour vos documents sensibles

Les documents juridiques traduits sont parmi les plus exposés car ils contiennent :

  • des données personnelles,
  • des informations financières,
  • des stratégies contractuelles,
  • des éléments confidentiels d’enquête ou de contentieux,
  • des pièces sensibles en droit social, pénal ou des affaires.

Pendant la traduction, ces documents circulent, transitent, se téléchargent et se stockent, parfois via des outils ou serveurs non maîtrisés par le client.

C’est ce qui en fait une cible privilégiée pour :

  • les hackers,
  • les ransomwares,
  • l’espionnage industriel,
  • les interceptions de fichiers.

Pourquoi “Traduction juridique et cybersécurité” est un enjeu prioritaire pour les directions juridiques

C’est la pratique encore majoritaire dans les directions juridiques :

On attache les documents et on les envoie à l’agence.

Problème :
L’email est l’un des canaux les moins sécurisés, même en entreprise.

Risques :

  • interception via des serveurs externes,
  • erreurs de destinataires,
  • absence de chiffrement,
  • pièces jointes stockées sur des serveurs non européens,
  • archivage automatique des emails contenant des documents sensibles.

Premier réflexe : éviter l’envoi de documents juridiques par email lorsque des données sensibles sont en jeu.

Le chiffrement : un passage obligé

Pour protéger un document juridique, le chiffrement doit intervenir :

✔ À l’envoi

Le document doit être chiffré avant toute transmission.
Idéalement via une plateforme sécurisée ou un coffre-fort numérique.

✔ Pendant le stockage

Le prestataire de traduction doit garantir un chiffrement au repos (AES-256) sur ses serveurs.

✔ Lors du transfert entre intervenants

Aucun partage via :
✘ Google Drive personnel
✘ WeTransfer standard
✘ Services cloud non conformes RGPD
✘ Messageries non professionnelles

Seuls les outils certifiés, chiffrés et hébergés en Europe doivent être utilisés.

Le stockage sécurisé : un impératif pour les documents juridiques

Une fois envoyé, votre document peut être stocké :

  • sur le serveur de l’agence,
  • sur le serveur du traducteur,
  • sur un outil collaboratif,
  • sur un cloud externe,
  • sur des postes personnels (si le prestataire n’est pas strict).

C’est là que se situent la majorité des vulnérabilités.

Bonnes pratiques attendues :

  • Hébergement en Europe (conformité RGPD, hors CLOUD Act).
  • Accès restreint par authentification forte.
  • Journalisation des accès.
  • Pas de copies locales sur postes personnels.
  • Suppression automatique après livraison.

Un prestataire qui ne maîtrise pas ces aspects fait courir un risque cyber majeur au client.

La chaîne logistique de la traduction : un point souvent oublié

Dans une agence non spécialisée, un document juridique peut transiter entre :

  • un chef de projet,
  • plusieurs traducteurs,
  • un relecteur,
  • un sous-traitant,
  • un prestataire technique,
  • un outil cloud externe.

Chaque maillon est un risque potentiel.

Chez Legal 230, nous insistons sur une chaîne réduite et maîtrisée :

  • pas de sous-traitance non contrôlée,
  • intervenants identifiés,
  • protocoles de confidentialité signés,
  • serveurs sécurisés,
  • aucun transfert via outils non certifiés.

La cybersécurité en traduction n’est pas qu’une question d’outil : c’est une discipline de process.

Confidentialité & RGPD : ce que vous devez absolument vérifier

Avant d’envoyer un document sensible à la traduction, il est essentiel de vérifier :

✔ Où les données sont-elles hébergées ?

UE ? États-Unis ? Pays tiers ?

✔ Le prestataire est-il conforme RGPD ?

DPA, registre des traitements, politique de conservation.

✔ Les intervenants sont-ils soumis à une obligation stricte de confidentialité ?

Contrats + protocoles internes.

✔ Le prestataire utilise-t-il des IA ou outils externes ?

Une question capitale en 2025.
Certaines IA stockent, réutilisent ou analysent les données envoyées.

Une direction juridique ne doit jamais envoyer un document sensible dans un outil IA gratuit ou non certifié.

L’approche Legal 230 : protéger vos documents de bout en bout

Chez Legal 230, nous appliquons des protocoles de cybersécurité stricts pour protéger vos documents juridiques :

🔐 Chiffrement systématique des données
🗄️ Stockage sécurisé sur serveurs européens
🔒 Accès restreints, authentification forte
📁 Aucune utilisation d’outils non conformes
🧑‍⚖️ Traducteurs spécialisés soumis à des obligations de confidentialité renforcées
📚 Traçabilité complète du workflow
🚫 Aucune sous-traitance non contrôlée

Parce que traduire un document juridique sensible ne consiste pas seulement à trouver les bons mots : c’est garantir la sécurité de l’information qu’il contient.

Besoin de traduire un document confidentiel en toute sécurité ?

Confiez vos pièces sensibles à une équipe spécialisée en traduction juridique certifiée, sécurisée et conforme RGPD.

Contactez Legal 230 pour sécuriser vos flux documentaires juridiques multilingues.

FAQ – Traduction juridique & cybersécurité

Quels documents doivent impérativement être sécurisés lors de la traduction ?

Contrats sensibles, dossiers contentieux, pièces sociales, accords stratégiques, procédures RH, données personnelles.

L’email est-il sécurisé pour envoyer un document juridique ?

Non. Même en entreprise, c’est l’un des canaux les plus vulnérables.

Peut-on utiliser l’IA pour traduire un document confidentiel ?

Seulement si elle est hébergée en Europe, chiffrée et conçue pour les usages juridiques. Jamais via un outil grand public.

Comment choisir un prestataire de traduction “cyber-fiable” ?

Vérifiez : chiffrement, stockage européen, absence de sous-traitance, confidentialité renforcée, protocoles de contrôle.

Legal 230 stocke-t-il les documents ?

Non, uniquement le temps du traitement — puis suppression sécurisée, sauf demande spécifique du client.

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