Comment traduire une audition de témoin sans perdre en précision juridique ?

Comment traduire une audition de témoin sans perdre en précision juridique
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Dans le cadre d’un arbitrage international, chaque mot compte. Et lorsqu’il s’agit d’une audition de témoin, la traduction du témoignage peut avoir un impact direct sur l’issue du litige. Que vous soyez avocat, arbitre ou juriste d’entreprise, vous devez pouvoir compter sur une traduction juridique précise, rigoureuse et adaptée aux exigences du droit international.

Pourquoi la traduction d’une audition de témoin est-elle si sensible ?

Lors d’un arbitrage, l’audition de témoin constitue souvent une pièce centrale. Elle permet d’éclairer les faits, de compléter un argumentaire ou de contredire une version adverse. Or, dans un environnement multilingue et transfrontalier, il est fréquent que le témoignage soit prononcé dans une langue, et utilisé dans une autre — que ce soit à l’oral ou à l’écrit.

➡️ Si la traduction est approximative, une nuance mal rendue peut modifier le sens du propos, affaiblir une preuve ou nuire à la crédibilité d’un témoin.

Des exigences terminologiques et formelles élevées

Traduire une audition de témoin, ce n’est pas simplement restituer des mots. C’est comprendre :

  • Le contexte juridique et factuel du litige,
  • Les subtilités linguistiques propres aux dépositions orales,
  • Le style et l’intention du témoin,
  • Le rôle de la pièce dans la procédure d’arbitrage.

Certaines formules juridiques, expressions idiomatiques ou références culturelles doivent être transposées avec justesse pour éviter tout risque d’interprétation erronée.

Par exemple, la distinction entre une affirmation “to the best of my knowledge” et “I swear that…” peut sembler anodine mais revêt une portée juridique différente.

Le recours à des traducteurs juridiques spécialisés : une nécessité

Seuls des traducteurs ayant une double expertise — juridique et linguistique — peuvent garantir une traduction fidèle à l’original, dans le respect des pratiques en arbitrage international.

Chez Legal 230, nos traducteurs sont formés aux spécificités des procédures d’arbitrage, qu’il s’agisse du droit commercial international, des litiges contractuels ou des différends entre États et investisseurs. Nous comprenons les contraintes de délai, de confidentialité et de rigueur imposées par les juridictions arbitrales (CCI, CIRDI, LCIA, etc.).

Cas concret : un témoignage devant une autorité fiscale étrangère

Prenons l’exemple d’un arbitrage entre une entreprise européenne et une société américaine concernant un transfert de brevets. Un ancien cadre dirigeant, francophone, est appelé à témoigner. Son audition est versée au dossier et transmise à l’administration fiscale américaine pour évaluer le caractère abusif d’un montage financier.

La traduction doit ici répondre à trois impératifs :

  • Respecter les terminologies fiscales et juridiques propres au droit américain,
  • Reproduire fidèlement l’intention du témoin, y compris les hésitations, reformulations ou précisions orales,
  • Être conforme aux standards attendus par les autorités et les arbitres.

Ce type de mission ne peut être confié à un traducteur généraliste.

Votre sécurité juridique passe aussi par la qualité de la traduction

En matière d’audition de témoin, la traduction n’est pas un simple support linguistique. C’est un maillon stratégique de votre argumentation. Une mauvaise traduction peut être exploitée par la partie adverse, voire entraîner l’irrecevabilité d’un témoignage.

C’est pourquoi nous vous recommandons de faire appel à des experts du droit et de la traduction juridique.